Dans la province du Kasaï, Territoire de Mweka, la population exige les enquêtes sur les évènements ayant conduit à la vandalisation du domicile du comptable de la zone de santé de Mweka.
Il est important de clarifier les événements concernant le conflit entre le comptable public et les infirmiers de la zone de santé de Mweka, notamment en ce qui concerne les listings pour le troisième trimestre.
Dans une vidéo qui est devenue virale sur les réseaux sociaux, Cardinal Kabuadi comptable délégué a été frappé sérieusement par les infirmiers de la zone de santé de mweka suite à un retard de paie.
Pour le délégué cardinal kabuadi dans un échange avec la rédaction de Top info plus affirme que les médecins peuvent-ils voir un agent payeur, délégué par le comptable public, se faire agresser et piller au bâtiment administratif de Mweka, sous le regard complice des autorités locales.
Pour le délégué comptable adjoint qui détenait la suite de la paie des infirmiers :
"J'ai commencé la paie de cette zone de santé deux jours auparavant et au dernier jour de la paie lorsque j'ai été attaqué par un groupe d'élagueurs, sans aucune assistance des autorités locales de la place " a-t-il déclaré cardinal kabuadi comptable délégué.
Pour croire suite à cette agression, cette même équipe s'est rendue à la résidence du comptable titulaire Sylvano Mata pour piller et incendier sa maison, l'accusant d'être responsable de leur radiation des listings.
La police est arrivée une heure après les faits pour apaiser la situation et a pris en charge le reste de l'argent que détenait l'agent payeur agressé.
Du côté des autorités locales, l'administrateur a affirmé ne pas être intervenu car il accuse le comptable d'avoir détourné des fonds et de ne jamais respecter ses instructions pour assurer une harmonie dans leur collaboration.
Pour le comptable titulaire dont sa résidence a été incendiée et pillée, se défend en affirmant qu'il ne se reproche de rien. Il insiste sur le fait que si un détournement avait eu lieu, cela devrait être constaté par sa hiérarchie et non par un administrateur politique ou par les agents de santé.
Il ajoute que les voies légales existent pour dénoncer un détournement et que la violence et la destruction ne sont pas des solutions acceptables.
Il sied de noter qu'aucun des agresseurs n'a été interpellé par la justice et aucune enquête n'a été ouverte pour faire la lumière sur ces événements
Philo Strong Mubiayi