Dans une tribune libre réalisée par la rédaction de Mediatopinfosplus.blogspot.com ce samedi 18 novembre 2023, quelques étudiants de la ville de Tshikapa qui ont décidé de rester sous anonymat, demandent aux Directeurs Généraux et Recteurs candidats aux élections de 2023 de démissionner à la tête des institutions universitaires, conformément à la loi.
Ces étudiants relèvent les articles 10, point 5 de la loi 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales tel que modifier et complétée en ce jour qui disposent que " tout mandataire public actif candidat aux élections est tenu de deposer sa lettre de démission à la date limite des dépôts des candidatures à la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour être éligible ".
Pour rappel, la ministre du portefeuille avait dans une correspondance demandé à tout mandataire candidat aux élections d'apporter la lettre de démission avant le début des échéances. Mais jusqu'à ce jour, aucun candidat mandataire n'as apporté sa démission et cela frise les sensibilités des observateurs actifs dans ce processus électoral.
C'est le cas de certaines universités publiques dont la majorité des dirigeants sont candidats aux élections mais continuent à être mandataires.
"La notion de l'État de Droit implique le respect de la législation en vigueur en République Démocratique du Congo, mais hélas nous constatons avec amertume le non-respect de ce principe prôné par le président de la République, Chef de l'État FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO par ceux qui sont censés faire respecter et appliquer ce principe dans diverses domaines de gestion ou de commandement." ont ils dit
Ce jeunes demandent au ministre de tutelle de trouver une solution pour cette situation car ces mandataire utiliserons l'argent des universités pour leurs campagnes.
Vu ce non-respect de la législation en vigueur, vu le silence des autorités des tutelles, le Président de la République lui-même est prié d'user de tout son pouvoir enfin de faire respecter l'État de Droit dans ce domaine pour que les opposants ne puissent pas avoir un argument sur cette question.
Daniel Ndaye wa Bilolo